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 Edgar Allan Poe

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Sako

Sako


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MessageSujet: Edgar Allan Poe   Edgar Allan Poe Icon_minitimeLun 18 Déc - 6:11

Après en avoir discuter avec Krünk, cela m'a donné envie de le faire connaitre à ceux qu'il ne connaissait pas ce grand monsieur de la littérature.



Edgar Allan Poe (1809-1849)

Poète et conteur américain, auteur d'Histoires extraordinaires, dont l'imaginaire exubérant et macabre marqua profondément le genre fantastique.


Vie d'un «!poète maudit!»

Né à Boston le 19 janvier 1809, fils de comédiens ambulants, Edgar Poe perdit ses parents très tôt et fut recueilli à l'âge de deux ans par un riche négociant, John Allan. Après des études en Angleterre (1815-1820) puis dans un collège prestigieux de Virginie, il se querella avec son père adoptif, qui lui reprochait sa vie «!dissolue!». Sommé par lui de trouver un emploi lucratif, il s'enfuit, s'engagea dans l'armée et publia à ses frais son premier recueil de vers, Tamerlan et autres poèmes (1827). En 1829, il trouva refuge chez une tante sans fortune, Maria Clemm, mère d'une petite fille, Virginia, qu'il épousa lorsque celle-ci eut quatorze ans. La même année, il publia un second recueil, Al Aaraaf.

Renonçant à la carrière militaire, il commença à composer et à publier des contes à partir de 1831. Le Manuscrit trouvé dans une bouteille (1833) obtint un prix et le fit connaître au sein de la coterie littéraire de Baltimore. En 1835, il collabora activement à une revue de Richmond en y rédigeant des critiques, des comptes rendus et des éditoriaux ainsi que de nouveaux contes et poèmes. Mais Poe vit bientôt cette collaboration s'interrompre, peut-être en raison de son intransigeance et de son comportement caractériel.

Il s'installa alors à New York avec Maria Clemm et Virginia (1837), dans l'espoir d'y faire une belle carrière littéraire. Réduit à la pauvreté, il continua à écrire et à publier des contes, notamment les Aventures d'Arthur Gordon Pym, Ligeia, la Chute de la maison Usher, William Wilson et le Scarabée d'or, qui finirent par lui apporter une certaine considération auprès d'un public choisi. En effet, en 1845 son poème le plus célèbre, le Corbeau, lui valut enfin le succès. Cependant, épuisé par un rythme de travail inhumain et surtout considérablement affecté par la maladie puis par la mort de son épouse Virginia (1847), il se mit à boire.

Malgré un amour impossible pour Mrs Annie Richmond, épouse d'un industriel, il poursuivit pendant les dernières années de sa vie une existence instable et pauvre. Il composa durant cette période une série de poèmes et d'essais, parmi lesquels un poème resté célèbre, «!Ulalume!» (1847), et l'essai intitulé Eurêka (1848), donnant aussi plusieurs conférences sur la poésie.

Edgar Poe mourut à l'hôpital le 7 octobre 1849, à la suite d'une crise de delirium tremens. Bientôt entouré d'une légende de poète maudit, il fut en son temps considéré tantôt comme un fou, tantôt comme un gentleman tranquille et travailleur.

Rigueur et imagination

Poésies

Dans la production poétique de Poe, une douzaine de textes se distinguent par une construction littéraire parfaite, l'envoûtement procuré par les thèmes et la métrique, et par un lyrisme convaincant. Dans le Corbeau (1845), Poe est submergé par la mélancolie et les présages de la mort. Sa maîtrise du rythme et des sonorités se révèle avec un éclat particulier dans les Cloches (1849), qui semble faire écho à la résonnance de ces instruments métalliques. Dans le Dormeur (1831), il reproduit à la perfection l'état de somnolence. Quant à Lénore (1831) et Annabel Lee (1849), il s'agit de lamentations sur la mort d'une belle jeune femme tendrement aimée. L'œuvre poétique de Poe est tout entière marquée par l'influence de Milton, Keats, Shelley, Coleridge, et par un intérêt romantique pour l'occulte et le satanique.

Baudelaire, qui fit connaître en France l'œuvre de Poe, disait de sa poésie qu'elle était «!quelque chose de profond et de miroitant comme le rêve, de mystérieux et de parfait comme le cristal!» et qualifiait l'auteur de «!vaste génie, profond comme le ciel et l'enfer!». Voir aussi Versification!; Poésie.



Nouvelles

Edgar Poe est connu avant tout pour ses nouvelles fantastiques. Rassemblées aujourd'hui sous le titre d'Histoires extraordinaires et de Nouvelles Histoires extraordinaires, elles furent révélées en France à partir de 1848 grâce aux traductions, plus poétiques qu'exactement fidèles, qu'en fit Charles Baudelaire. Ce dernier, qui voyait en Poe un «!génie fraternel!», lutta vigoureusement pour le faire reconnaître!; ses traductions contribuent d'ailleurs encore aujourd'hui au prestige d'Edgar Poe. D'autres contes, moins connus et plus humoristiques, jouant davantage sur le grotesque, furent rassemblés sous le titre Histoires grotesques et sérieuses.

Inspirées notamment par le roman gothique anglais (voir Noir, roman), ces nouvelles captivantes baignent dans un climat sombre et ténébreux à souhait!; cependant, l'intrigue y est caractérisée par une savante gradation et par une rigueur quasi mathématique. Certains récits ont d'ailleurs pour ressort des principes scientifiques, physiques ou techniques. Dans d'autres, le conte fantastique rejoint parfois l'énigme policière (voir Policier, roman). Mais dans la plupart, c'est la mort qui plane, omniprésente, avec son cortège de terreurs et d'angoisses. Ces récits font alors intervenir d'inexplicables et terrifiants phénomènes paranormaux. Châteaux sinistres, paysages désertiques, eaux dormantes et abîmes sans fond constituent les décors familiers de cet univers de cauchemar peuplés de revenants et de vampires.

Procédés narratifs

Le Manuscrit trouvé dans une bouteille est un bon exemple des procédés narratifs auxquels Poe avait recours pour construire ses récits. Dans cette nouvelle, le narrateur commence par exposer avec précision les péripéties ordinaires d'un voyage qu'il fait sur un navire dans les mers du sud : il place ainsi le cadre d'une normalité rassurante. À la suite d'un soudain déchaînement des éléments, le narrateur se retrouve seul survivant, avec un vieux Suédois, à bord du bateau qui, pendant cinq jours et cinq nuits, file à une allure vertigineuse vers le pôle. Le récit quitte alors progressivement le réalisme du voyage pour se faire de plus en plus étrange et inquiétant, tandis que l'incertitude du lecteur est soigneusemet ménagée. Perdus dans un angoissant enfer liquide, les voyageurs sont heurtés par un navire fantôme «!condamné à côtoyer éternellement le bord de l'éternité!». Le narrateur, projeté au milieu d'un équipage énigmatique, commence à rédiger le manuscrit qui constitue la nouvelle : le lecteur se retrouve alors dans un récit tout à fait fantastique, d'autant plus inquiétant et troublant que, le manuscrit étant en cours de rédaction, l'issue n'est pas donnée et que la dérive du narrateur semble ne jamais devoir prendre fin. Voir Narration.

Postérité de l'œuvre

L'œuvre d'Edgar Poe eut une influence sensible, en particulier en France auprès de Baudelaire mais aussi de Mallarmé et de Paul Valéry. Elle ne connut pas la même reconnaissance outre-Atlantique où ses contes furent souvent considérés avec dédain, et ses intrigues savantes comme d'habiles mais simples procédés de construction. Au XXe siècle, les Histoires extraordinaires furent adaptées un nombre considérable de fois au cinéma


LISTE DES OUVRAGES ECRITS PAR POE EDGAR ALLAN
(USA, 1809 - 1849)

2 3 NOUVELLES OU CONTES

A Descent into the Maelström 1841
A Tale of the Ragged Mountains 1844
Berenice 1835
Facts in the Case of M. Valdemar 1845
Hans Pfaall - A Tale également paru sous le titre de The Unparalleled Adventure of One Hans Pfaall 1835
King Pest 1835
Mellonta Tauta 1849
Mesmeric Revelation 1844
Morella 1835
MS. Found in a Bottle 1833
Silence: A Fable 1839
Some Words with a Mummy 1845
The Balloon Hoax 1844
The Cask of Amontillado 1952
The Facts in the Case of M. Valdemar 1845
The Fall of the House of Usher 1839
The Lighthouse avec Robert Bloch 1953
The Man that was Used Up 1839
The Masque of the Red Death 1842
The Sphinx 1926
The Tell-Tale Heart 1843
The Thousand-and-Second Tale of Scheherazade 1845
Von Kempelen and His Discovery 1849
4 6 POEMES

A Dream 1827
A Paean également paru sous le titre de Lenore 1831
A Valentine 1846
Al Aaraaf 1829
An Enigma 1848
Annabel Lee 1848
Ballad également paru sous les titres de Song of the Newly Wedded et de Bridal Ballad 1837
Dream-Land 1844
Dreams 1827
Eldorado 1849
Elizabeth
Eulalie - A Song 1845
Evening Star 1827
Fairy-Land 1829
For Annie 1849
Hymn 1835
Imitation également paru sous le titre de A Dream within a Dream 1827
Irene également paru sous le titre de The Sleeper 1831
Israfel 1831
Lines Written in an Album 1835
Maelzel's Chess-Player 1836
Scenes from "Politan" (an Unpublished Drama) 1835
Serenade 1833
Silence - A Sonnet également paru sous le titre de Sonnet – Silence 1840
Song 1827
Sonnet - To My Mother 1849
Sonnet - To Science 1829
Sonnet - To Zante 1837
Stanzas 1827
Tamerlane and Other Poems 1827
The Bells 1849
The Coliseum 1833
The Conqueror Worm 1843
The Doomed City également paru sous les titres de The City of Sin, The City in the Sea - A Prophecy et The City in the Sea 1831
The Happiest Day, the Happiest Hour 1827
The Haunted Place 1839
The Lake 1827
The Raven 1845
The Valley Nis également paru sous le titre de The Valley of Unrest 1831
To Helen 1831
To M. L. S 1847
To Mary également paru sous le titre de To One Departed 1835
To One in Paradise 1834
To the River 1829
Ulalume - A Ballad 1847
Visit of the Dead également paru sous le titre de Spirits of the Dead 1827


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Krünk

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MessageSujet: Re: Edgar Allan Poe   Edgar Allan Poe Icon_minitimeLun 18 Déc - 6:18

Belle initiative sako.... Wink
J'adore cet auteur qui a influencé et inspiré un paquet d'artistes : de Jules Verne à Iron Maiden en passant par Hitchcock.
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Sako

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MessageSujet: Re: Edgar Allan Poe   Edgar Allan Poe Icon_minitimeLun 18 Déc - 6:27

voilà un aperçu

le corbeau

Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, – murmurai-je, – qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela et rien de plus. »

Ah ! Distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Léonore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Léonore, – et qu’ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si bien qu’enfin pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la porte de ma chambre ; – c’est cela même, et rien de plus. »

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps : « Monsieur, dis-je, ou madame, en vérité, j’implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu frapper à la porte de ma chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et alors j’ouvris la porte toute grande ; – les ténèbres, et rien de plus.

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Léonore ! » – C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : « Léonore ! » Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, – dis-je, – sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur se calmer un instant, et explorons ce mystère ; – c’est le vent, et rien de plus. »

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; – il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors, cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, – lui dis-je, – soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa réponse n’eût pas une bien grand sens et ne me fût pas d’un grand secours ; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre, se nommant d’un nom tel que – Jamais plus !

Mais le corbeau, perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus ; il ne remua pas une plume, – jusqu’à ce que je me prisse à murmurer faiblement : « D’autres amis se sont déjà envolés loin de moi ; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées. » L’oiseau dit alors : « Jamais plus ! »

Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : Sans doute, – dis-je, – ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : « Jamais – jamais plus ! »

Mais le corbeau induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; alors, m’enfonçant dans le velours, je m’appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des anciens jours voulait faire entendre en croassant son – Jamais plus !

Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais n’adressant plus une syllabe à l’oiseau, dont les yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu’au fond du cœur : je cherchai à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l’aise sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle, ne pressera plus, – ah ! Jamais plus !

Alors, il me sembla que l’air s’épaississait, parfumé par un encensoir invisible que balançaient les séraphins dont les pas frôlaient le tapis de ma chambre. « Infortuné ! – m’écriai-je, – ton Dieu t’a donné par ses anges, il t’a envoyé du répit, du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Léonore ! Bois, oh ! Bois ce bon népenthès, et oublie cette Léonore perdue ! » Le corbeau dit : «Jamais plus ! »

« Prophète ! – dis-je, – être de malheur ! Oiseau ou démon ! Mais toujours prophète ! Que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté, – dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? Dis, dis, je t’en supplie ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! – dis-je, – être de malheur ! Oiseau ou démon ! Toujours prophète ! par ce ciel tendu sur nos têtes, parce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Léonore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Léonore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! – hurlai-je en me redressant. – Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, – jamais plus !


pour ceux qui voudrait en lire d'autre mais pas d'argent pour acheter les bouquins http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php
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Epsilon

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MessageSujet: Re: Edgar Allan Poe   Edgar Allan Poe Icon_minitimeLun 18 Déc - 11:51

Sako a écrit:
pour ceux qui voudrait en lire d'autre mais pas d'argent pour acheter les bouquins http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php

Et surtout pensez aux bibliothèques !!

(Ce message était un communiqué du Comité pour la Lutte contre la Désertion des Bibliothèques)
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Krünk

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MessageSujet: Re: Edgar Allan Poe   Edgar Allan Poe Icon_minitimeLun 18 Déc - 16:47

Amen !!! Wink
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