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 Poèsie

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Krünk
Sako
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Sako

Sako


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MessageSujet: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 16:11

voilà içi vous pouvez mettre les poèmes que vous aimez ou vos créations!
Faites nous rêver, nous en avons bien besoin!

pour commencer deux poème de Rimbaud que j'aime bien suivi d'un de Baudelaire


Bal des pendus

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse !
Belzébuth enragé racle ses violons !

Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale !
Presque tous ont quitté la chemise de peau ;
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.

Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes !
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer !
Les loups vont répondant des forêts violettes :
A l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres :
Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !

Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre :
Et, se sentant encor la corde raide au cou,

Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la baraque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins



Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme


Femmes damnées

A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.

Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.

De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.

Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.

Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.

Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;

Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,

Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "

Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.

Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "

Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !

Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !

Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "

- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,

Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.

Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.

Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !
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Krünk

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 16:30

Je trouve les vers suivants très musicaux.... Wink

Citation :
Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.


Sinon, très bons choix messire Sako....
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 16:34

merci, je pense que Rimbaud comme baudelaire, en étant né dans les années 60, seraient des stars du Rock, des légendes.
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 17:01

Un anonyme mais j'aime bien Wink

Ecosse

Ô toi, magnifique, majestueux Alba
J’aimerai tant venir te rejoindre la bas
Ecouter ce doux vent balayer tes plaines
Suivre tes chemins sans savoir où ils mènent

C’est à travers tous les livres que je te vis
C’est à travers tous les parfums que je te sens
En attendant de te rejoindre tout tremblant
Et devenir enfin le Mac de ton Pays

Je m’isolerai dans tes Highlands grandiose
Pour y vivre à jamais sous ton hypnose
Je te serai dévoué toi grand colosse

Tes somptueuses vallées seront mon tombeau
Je partirais dans les profondeurs de tes flots
Je serai à toi, ô splendeur, ô Ecosse


Belle nuit

Elle est si belle et si mystérieuse
Sa caresse s’impose progressivement
Afin de s’installer majestueusement
Dans le silence d’une terre odieuse

Elle devient perverse, irrésistible
Quelque lumière éclaire ses coins obscurs
Si grande qu’elle parait inaccessible
Elle me protège comme une armure

Je l’observe durant des heures entières
Devant elle je lui confie mes prières
Elle absorbe toute ma douleur et mes cris

Je m’allonge sous son regard voluptueux
Je m’endors doucement serein, et amoureux
Sous ta bonne étoile, fabuleuse Nuit


Imcompréhension

Affalé dans un petit coin de pavé
La tête maladroitement posé
Les lèvres craqués, toutes bleutées,
Le corps gelé et tout violacé
Son regard rempli d’incompréhension, abîmé
Par les passant qui passent sans le regarder.
Il aurait juste voulu un peu d’humanité
Pour pouvoir simplement se réchauffer.
Mais ce matin sous un pont délabré,
Le froid s’est faufilé d’un ton glacé
Pour venir achever une vie délaissé
Que l’humain a préféré ignorer


Dernière édition par pirate74 le Jeu 21 Déc - 1:34, édité 1 fois
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Krünk

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 17:07

Citation :
merci, je pense que Rimbaud comme baudelaire, en étant né dans les années 60, seraient des stars du Rock, des légendes.

Effectivement, la liste de ceux qu'ils ont influencé dans la musique est impressionnante.

Sinon, Mr Anonyme a du talent... Wink
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 17:08

je trouve aussi Very Happy
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Krünk

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 17:13

Dans incompréhension, on sent une influence de Rimbaud... c'est "rythmé" comme le Dormeur du val. Wink
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 20:01

MrGreen
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Ego

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 20:04

L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : - comme il est blanc ! approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! -
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
- Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
- Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n'aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! -
Elle s'interrompit, les sanglots l'étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l'aïeule :
- Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui.
Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui.
Pourquoi l'a-t-on tué ? Je veux qu'on me l'explique.
L'enfant n'a pas crié vive la République. -

Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu'on ne console pas.

Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique,
Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets,
De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l'église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été,
Où viendront l'adorer les préfets et les maires ;
C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.



J'adore ce poeme, surement à cause de son auteur...
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Krünk

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 20:39

Ego a écrit:
J'adore ce poeme, surement à cause de son auteur...

Ca pue le victor hugo.... MrGreen
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 20:46

tu as du nez!
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeMer 20 Déc - 20:53

J'ai du mal avec Hugo....
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Joh

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:12

c'est magnifique ceux del'anonyme c'est envoutant déroutant moi ca me transporte
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pirate74

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:18

Sont ils si anonymes que ça ?
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:22

je pense qu'il est anonyme pour ceux qui le connaisse pas.
Sinon ce mec à un talent fou (Krünkattitude) Grin
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:26

Je me disais que ça pouvait être toi, c'est pour ça que je disais pas si anonyme que ça Wink
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:27

lol! bah oui c'est bien de moi, mais chuuuuuuuuut!
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:30

ok je dis pas Poèsie Chut0110
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:31

merci c'est un secret!
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:32

En tous cas, c'est vrai que c'est très beau
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Sako

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:33

merci! j'en remetterai alors si vous aimez bien
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:35

J'ai corrigé 2, 3 fautes pour quand tu le donneras à l'éditeur Wink
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Fanzzly

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:37

Un joli poème de mon oncle.
Ce n'est pas très objectif mais j'adore ce poème.

Citation :
Utopia

J'ai rêvé ta présence au coeur de chaque jour,
Lorsque je me levais, quand j'allais faire un tour,
Quand ce qui aurait pu être une promenade
Ne restait qu'une errance à l'arrière goût bien fade.

J'ai rêvé ton regard quand dans ma solitude
J'étais trop à l'étroit, piégé d'incertitudes
Dans lesquelles je perdais chacun de mes repères.
Il m'aurait éclairé, si limpide et si clair.

J'ai rêvé ton sourire lorsque dans mes lectures,
Au fil de mes rencontres, au creux de la nature,
Je vibrais d'un plaisir à te faire partager
Ou de grands sentiments à te faire savourer.

J'ai rêvé tes baisers et leur chaude douceur
Quand la froidure du spleen venait percer mon coeur
Alors que tout mon être gelait de ton abscence
Affaibli qu'il était d'une telle carence.

J'ai rêvé tes caresses comme un souffle de paix
Sur mon âme écorchée, lacérée de jamais
Quand j'ai vu tous ces hommes passer avec des fleurs
Alors qu'était tarie la source de mon bonheur.

J'ai rêvé ton amour comme on rêve la vie
Quand on se sent perdu et qu'un voile terne et gris
Passe devant les yeux comme douloureux prémices
D'un long, trop long voyage au tréfonds des abysses.

J'ai rêvé, attendu, imaginé ta peau
Quand du bout de mes doigts, au delà du rideau
Qui n'était qu'un linceul que l'on tirait sur moi,
J'ai caressé le vide, impalpable et si froid.
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pirate74

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:39

Vache c'est triste, et beau c'est vrai
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Fanzzly

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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:40

J'ai jamais osé lui demander les circonstances qui l'ont amené à écrire ce poème...
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MessageSujet: Re: Poèsie   Poèsie Icon_minitime

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